J’ai 5 enfants, mais ça vous le savez normalement!
Et il a fallu les faire garder pendant que je travaillais, j’ai donc testé plusieurs mode de garde: les assistantes maternelles et la crèche.
J’ai eu la chance de tomber sur de gentilles assistantes maternelles, surtout celle qui m’a gardé Titi, une vraie perle, qui s’est merveilleusement bien occupée de mon premier petit mec.
Elle s’en est si bien occupée que j’ai forcément moins bien accroché avec celle qui m’a gardé Pepette par la suite.
C’était une bonne nounou mais le lien ne s’est pas créé aussi intensément et malheureusement à cause d’un déménagement je n’ai pas pu faire garder Pepette par ma super nounou.
Quand Doudou grandissait dans mon ventre la question du mode de garde s’est à nouveau posée et la crèche s’est alors imposée.
Pour nous c’était une évidence, nous n’avions pas envie d’enchaîner les rendez-vous avec les potentielles assistantes maternelles, tout en sachant que la probabilité de trouver à nouveau la nounou de mes nos rêves relevait de la mission impossible.
Nous avons eu la chance d’obtenir une place en crèche et Doudou y est entré à 7 mois.
L’adaptation s’est faite en douceur: plusieurs petites séances s’échelonnant d’une demi heure jusqu’à « la petite journée ».
Au début j’ai beaucoup discuté avec l’auxiliaire référente de mon bébé, elle me posait des questions sur son rythme de vie, ses habitudes… Je restais avec lui pour qu’il se familiarise avec les lieux et avec sa nouvelle nounou.
Les rendez-vous ont duré un peu plus longtemps au fil du temps, toujours en ma présence puis je me suis éclipsée petit à petit, jusqu’à cette fameuse « petite journée ». Il s’agit de laisser bébé une journée à la crèche, mais une journée un peu plus courte qu’une journée classique.
Tout s’est toujours bien passée car « Dodie » la référente de doudou était très à l’écoute et très douce. Doudou ne pleurait jamais quand on le déposait à la crèche le matin. Je n’ai donc pas eu le coeur serré en le laissant le matin, même si il faut l’avouer ce n’est jamais facile de laisser son bébé la journée pour aller travailler.
Les équipes de cette crèche sont au top. Toutes les filles sont gentilles et agréables. Elles sont bienveillantes, respectueuses de l’enfant. Elles ne leur donnent pas à manger à la chaîne mais prennent du temps individuellement avec chaque enfant.
D’ailleurs en parlant des repas ils sont préparés sur place par un cuisinier et non livrés par une société extérieure.
Les bébés (et les grands aussi) sont pieds-nus, ça peut paraître anodins pour certains, pour d’autres encore ce n’est pas normal (sait-on jamais si bébé tombe malade à cause de ses pieds-nus) mais pour moi c’est juste super. Moi la maman qui élève ses enfants comme une hippye et qui suis pour la libération des petits petons. Car soyons clair c’est en sentant le sol que nos enfants évoluent le mieux dans l’apprentissage de la marche. Mais je m’égare là… quoi que…
Les bébés sont au sol et évoluent librement, c’est la motricité libre et ils peuvent ramper, s’asseoir, se redresser, se mettre debout à leur rythme.
Chez les plus grands il y a la découverte de la lecture, le plaisir de se faire compter de jolies histoires, les jeux d’imitation, la peinture, les gommettes, les activités sensorielles et olfactives. Une fois par semaine les grands passent la journée avec une éducatrice de jeunes enfants qui leur fait découvrir d’autres activités.
Ravis de cette expérience avec Doudou c’est tout naturellement que nous avons inscrit Bouillette à la crèche.
Nos 2 petits trésors ont même eu la chance de pouvoir passer quelques journées ensemble à la crèche et celà a permis à Doudou de pouvoir jouer le grand frère protecteur!
Vous l’avez compris, je suis très contente de cette expérience de la crèche.
Pourtant j’ai bien conscience que les conditions de travail de ces fées qui veillent sur nos enfants ne sont pas idéales, qu’elles sont sous payées par rapport à l’excellent travail qu’elles fournissent, qu’elles ne disposent pas des moyens suffisants pour travailler de façon sereine. Que parfois elles n’ont pas la reconnaissance qu’elles méritent de la part de certains parents, ni suffisamment de respect.
Pourtant, heureusement qu’elles sont là, pour veiller sur nos petits être si précieux.
Alors merci Elodie, Françoise, Mégane, Noémie, Sandra, Charlotte, Béata, Dorothée, Steffy, Anaïs, Camille, Claudette, Coralie, Justine… et pardon pour celles que j’aurais pu oublier.
Merci de me permettre chaque matin de partir travailler le coeur léger et sans aucune inquiétude!